Même s’ils n’étaient pas tout à fait en situation d’échec scolaire grave, à la lumière de ces 2 petites histoires de cancres, vous voyez bien que l’échec scolaire a peu de liens avec les capacités d’intelligence d’un jeune. N’a-t’on pas tous le même cerveau ? Le véritable poison est de se croire « nul ». Ne pas comprendre, cela arrive à tout le monde , même aux surdoués. N’ont-ils pas toutes les difficultés du monde à se mettre au niveau des autres pour expliquer quelque chose?Certains sont même de bien mauvais pédagogues
L’une des premières causes d’échec scolaire d’un enfant, c’est le doute dans ses capacités. C’est ainsi qu’en se croyant nul on devient nul et que l’on tombe dans le cercle vicieux de l’échec scolaire.
Il est fondamental qu’un jeune retrouve confiance en lui. C’est le rôle que doivent avoir aussi les enseignants et surtout les parents.
Il y a quelques temps j’avais un élève de Première en cours particulier qui était en situation d’échec scolaire. Ses parents étaient désespérés par ses mauvaises notes en économie, sans parler des matières scientifiques. J’étais surpris à quel point ce lycéen doutait de tout et notamment de lui. A chaque exercice il me disait : « je trouve ça, mais c’est faux de toute façon ». Je lui ai montré qu’il savait très bien raisonner et qu’il était capable de résoudre des problèmes assez complexes. Cela a suffit à lui redonner confiance, et à l’issue de 2 séances de cours particuliers, il a réussi à avoir des notes plus que satisfaisantes non seulement en économie mais aussi dans les autres matières.
Mais attention!!! La communication est des deux côtés. Pour autant, si un élève ne veut rien savoir, refuse de communiquer et se drape dans sa fierté, l’enseignant ne peut rien faire. De même que la réalité des différences ne peut être une excuse pour un élève à ses mauvais résultats. C’est à lui de mettre de la bonne volonté.
Si à mon avis l’enseignant, le formateur doit avoir une bonne connaissance de la psychologie comportementale, il n’est pas pour autant un psychologue. S’il peut aider à la motivation de ses élèves, à se sortir de l’échec scolaire, il n’est pas pour autant responsable de leur motivation, surtout si ceux-ci ont atteint l’âge adulte (ce qui ne signifie pas automatiquement être adulte).
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