Dernière modification de l’article le 28 janvier 2020 par Admin

Au moment de se lancer dans certains apprentissages, certaines personnes sont soudain paralysées par le doute ou le découragement . Elles répètent à tout propos « C’est trop dur pour moi, je n’y arriverai jamais, je ne peux pas apprendre car je n’éprouve pas de plaisir » etc. Elles sont souvent victimes de quelques « de fausses idées » qui les empêchent d’aller de l’avant et de réussir en utilisant au mieux leur potentiel. 

En effet, dans le domaine des apprentissages chacun pense savoir mieux que tout le monde ce qu’il faut faire pour apprendre et s’empresse de dispenser largement ses conseils. Ces recommandations se montrent parfois utiles dans certaines circonstances, mais se révèlent malheureusement inopérantes en d’autres occasions. Ceux qui les acceptent comme vérités premières et les suivent à la lettre se trouvent alors en difficulté.

Voici dix « vraies-fausses idées » qui peuvent constituer des freins puissants pour ceux qui veulent réussir à apprendre mieux.

 

Dossier et texte par Marie-Joseph CHALVIN psychologue et enseignante  et Jean-François MICHEL ( Auteur « les 7 profils d’apprentissage » Ed.Eyrolles 2005, 2013 et 2019 )

 

Fausse idée n°1 – Avec de la volonté, on peut réussir dans tous les domaines : celui qui veut peut !

Cette maxime, héritage des discours moralisateurs en vogue autrefois, n’est plus de mise aujourd’hui. Nos connaissances sur le cerveau et les différences individuelles rendent cette affirmation obsolète. La volonté peut certes faire des miracles, mais elle ne peut pas tout. Chacun de nous a un domaine dans lequel il est un peu « illettré » malgré lui. S’acharner pour y réussir est souvent vain et contre performant.

 

Pour le Dr Oakley (professeur en ingénierie pédagogique à l’université d’Oakland) et Terrence Sejnowski (neuroscientifique à la Salk Institute for Biological Studies)

Il est nécessaire de comprendre que chacun d’entre nous apprend de différentes manières. Ceux qui ont un «cerveau de voiture de course» obtiennent des informations; ceux qui ont le « cerveau du randonneur » mettent plus de temps à assimiler l’information, mais, comme un randonneur, perçoivent plus de détails en cours de route. Reconnaître les avantages et les inconvénients est la première étape pour apprendre à aborder un sujet inconnu. [1]

Car chacun apprend différemment. Alors cela pose des problèmes. Pour le Dr Mel Levine Professeur de pédiatrie à l ‘école de médecine de l’Université de la Caroline du Nord

« Personne n’apprend de la même Façon. Et cela crée des problèmes pour bien des élèves, parce que la plupart des écoles s’accrochent encore à une philosophie de l’éducation prônant une même méthode pour tous. En conséquence, ces élèves ont des difficultés car leurs mécanismes d’apprentissage ne cadrent pas avec les méthodes scolaires. » [2]

Conclusion : on ne peut pas faire rentrer un carré dans un rond. La solution ? Il vaut mieux pratiquer le « lâcher-prise » et « faire son deuil » de façon intelligente et constructive en élaborant une stratégie efficace qui consiste à faire le nécessaire pour ne pas se démotiver ni perdre pied. Il est bon de mobiliser son énergie de façon à atteindre l’excellence dans ses points forts pour compenser les faibles résultats obtenus – comme prévu – dans la matière ou le domaine de son incompétence.

 

Fausse idée n°2 – Il faut arriver à élucider les raisons profondes de nos blocages pour arriver à apprendre mieux

La découverte des origines de certains blocages libère une formidable énergie et redonne, à certains, le goût et l’ardeur pour apprendre…mais il ne faut cependant pas se leurrer : certains blocages sont le résultat de situations si complexes qu’il est impossible de les démêler et d’autres, dont on retrouve facilement l’origine, ne permettent pas mieux de déclencher le désir d’apprendre.

En s’employant à raviver les souvenirs du passé, à découvrir les origines lointaines de ses contre-performances, on entretient souvent la rancœur et le désir de vengeance vis-à-vis de ses parents ou de ses enseignants tout en justifiant sa passivité et son incapacité à changer . C’est pourquoi il vaut mieux se demander « comment et quoi faire » pour réussir à apprendre mieux malgré les blocages hérités du passé en se tournant résolument vers le présent pour préparer le futur, car c’est là que réside l’important !

Fausse idée n°3 – Le stress est le plus grand ennemi de celui qui veut apprendre

Il n’est pas question de nier ici l’influence nocive du stress sur les démarches d’apprentissage. Chacun sait qu’il est capable de générer de graves difficultés de mémorisation et des défaillances de réflexion.

Mais il est bon de savoir que l’absence de stress nuit aussi profondément aux apprentissages que l’excès d’anxiété. Le stress est un bienfaiteur qui nous permet de mobiliser l’énergie nécessaire et suffisante pour mener à bien ce que l’on entreprend.

Tout est question d’état d’esprit et de gestion du stress. Des études démontrent que le stress est probablement nocif si, à cause de votre stress, vous vous sentez inadéquat, si vous vous sentez incontrôlable ou si vous ne vous sentez pas bien, ou si vous êtes isolé. [3]

En matière de stress tout est question de dosage. Le sur-stress provoque le « burn-out », tension insupportable qui détruit notre organisme… le sous-stress déclenche le « bore out » (ou l’ennui) qui nous consume tout autant par absence de stimuli… tandis que le bon stress assure la juste tension qui permet de mobiliser tout son être pour atteindre le but recherché : il s’obtient en se donnant un projet qui corresponde à ses capacités, ses goûts et ses performances et en se lançant des défis faciles à relever.

 

Fausse idée n°4 – Il est impossible de réussir à apprendre quand on n’est pas motivé par ce que l’on apprend

La motivation constitue le plus puissant des moteurs pour réussir dans tout ce que l’on entreprend : un être motivé arrive à mobiliser et canaliser son énergie plus vite et mieux qu’une personne peu – ou pas – motivée par une tâche. On a cependant coutume de confondre motivation et plaisir et d’en déduire qu’un travail facile et agréable motive forcément tandis qu’un travail ardu constitue une profonde source de démotivation.

C’est une erreur ! Le plaisir nous oriente parfois vers des tâches qui ne correspondent pas toujours à nos capacités et nos performances tandis qu’un travail fastidieux permet de s’assurer d’atteindre l’objectif que l’on s’est fixé. Pour apprendre mieux, on doit souvent accepter de souffrir et de travailler sans plaisir pour réaliser plus tard un projet qui nous est cher.

Fausse idée n°5 – Utiliser les compliments et les louanges sans modération 

On a souvent peur qu’un excès de compliments appuyés s’accompagne d’un relâchement immédiat du travail ou de l’effort . Pour éviter cet inconvénient, on en vient à se garder de féliciter ceux qui font du bon travail et à les critiquer pour les inciter à faire toujours mieux . C’est une erreur ! Il est scientifiquement prouvé que l’absence de signes de reconnaissance déclenche la démotivation et mène au désespoir tandis que les gratifications constituent les plus efficaces des stimulants pour aller de l’avant.

La psychologue Carol Dweck professeure à l’université de Stanford a effectué une étude [4] . 

Des élèves en école primaire ont été invités à résoudre un ensemble de problèmes mathématiques moyennement difficiles. Il y avait 2 groupes d’élèves.

Dans le premier groupe et ont reçu des éloges centrés sur leur intelligence et leur capacité : « Tu as vraiment bien fait; tu es si intelligent ».

Dans un second groupe, les élèves ont reçu des éloges centrés sur leurs efforts : « Vous avez vraiment bien fait; vous avez dû faire de gros efforts ».

On a ensuite demandé aux enfants de relever un ensemble de défis bien plus difficiles qui les amenaient à l’échec.

Les chercheurs ont constaté que les enfants du deuxième groupe (qui ont reçu des éloges basés sur leurs efforts) ont plus de chances de montrer la volonté d’élaborer de nouvelles approches, de faire preuve de plus de résilience et d’attribuer l’échec au manque d’effort, pas au manque de capacité.

Les enfants du premier groupe (qui ont reçu des éloges basés sur leur intelligence) ont tendance à choisir des tâches qui confirment ce qu’on leur a dit : ils choisissent des tâchent qui mènent à la réussite, donc des tâches plus faciles (souvent basées sur des connaissances qu’ils savaient déjà). Ils montraient moins de résilience et de persévérance lorsque les problèmes devenaient plus difficiles et se décourageaient davantage face à l’échec.

Cette étude de Carole Dweck confirme 6 autres études menées sur le même sujet. Et même si l’étude de Carol Dweck date un peu (juillet 1998), ses conclusions restent actuelles.

Il est donc essentiel d’accompagner les efforts et les progrès de ceux qui apprennent, de gratifications bien ciblées qui constituent autant d’encouragements à continuer et persévérer. Compliments, félicitations et gratifications pour un travail bien fait sont sans conteste les meilleurs des « dopants ». Ils ont l’avantage d’être naturels, efficaces et gratuits.

Le psychanalyste Stephen Grosz décrit une conversation qu’il a eue avec une enseignante nommée Charlotte Stiglitz [5] – la mère de l’économiste Joseph Stiglitz, lauréat du prix Nobel d’économie:

 « Je ne félicite pas un petit enfant d’avoir fait ce qu’il devrait être capable de faire», a-t-elle déclaré. «Je les félicite quand ils font quelque chose de vraiment difficile, comme partager un jouet ou faire preuve de patience. Je pense aussi qu’il est important de dire« merci »… mais je ne louerais pas un enfant qui joue ou qui lit. »

Richard Bailey résume les choses ainsi [6]

« Le compliment est comme le sucre. Utilisé trop généreusement ou de manière inappropriée, il abime. Mais utilisé avec précaution et avec parcimonie, cela peut être une chose merveilleuse! »

Comme l’a montré l’enseignante et psychologue pour enfants  Haim Ginott dans les années 60 [7] , les éloges et les compliments ont généralement un impact plus positif sur le comportement que n’importe quel type de blâme ou de punition (Renforcement positif). Mais il est simplement illusoire de croire que  les compliments sont la clé de tout dans le « mieux apprendre ».

Fausse idée n°6 – Quoi qu’on en dise il n’y a pas trente-six façons de faire pour apprendre

Le système éducatif français est fortement influencé par la culture « cartésienne » où la sacro-sainte « méthode » est élevée au statut de dogme universel ! Pour réussir à apprendre, on y préconise silence, stabilité du corps, concentration, travail individuel, apport théorique solide et mode de pensée modélisé.

Ce type de fonctionnement réussit au plus grand nombre, mais laisse sur le bord du chemin des personnalités aux profils différents. Il y a, en effet, plusieurs types d’intelligences, de mémoires, de façons de faire qui ont besoin d’être respectés pour permettre la réussite. Certains apprennent avec leur corps grâce au mouvement, d’autres par l’échange et le travail de groupe, d’autres par la manipulation concrète et la création, et les derniers en ayant recours à leur intuition. En respectant les processus d’apprentissage de chacun, il devient possible de faciliter leur réussite.

Fausse idée n°7 – Il est inefficace et contre performant d’apprendre par cœur

Cette assertion est devenue un leitmotiv qu’il est presque dangereux de contester à notre époque! Il est vrai que les générations précédentes abusaient de l’apprentissage par cœur et qu’il a fallu y mettre le holà ! Il semble que, par réaction, l’on ait poussé le curseur trop loin et que l’abandon du « par cœur » ait fait des ravages. La mémoire doit être nourrie. Elle ne peut fonctionner sans stocker des savoirs, des automatismes, des procédures pour pouvoir réutiliser ce matériel pour apprendre plus et mieux !

 

On ne récolte rien si l’on prétend semer sur une roche lisse et stérile. Il faut donc apprendre par cœur… mais on ne gagne pas à tout apprendre par cœur !Toutes les nomenclatures ( roches, planètes, muscles, dynasties) toutes les opérations mathématiques, les formules de base…. doivent être mémorisées grâce à des moyens mnémotechniques qui assurent un stockage de données faciles à stimuler à la demande. Ces acquisitions deviennent alors des roues de secours indispensables pour comprendre, apprendre et progresser…

Cela est également vrai pour l’apprentissage d’une langue étrangère. Le vocabulaire, les règles de grammaire, la conjugaison ne peuvent pas être appris autrement que par le par cœur. Et la meilleure façon d’apprendre dans ce cas-là est la répétition et donc le par cœur.

Peut-être que le « par cœur » vous a laissé un mauvais souvenir quand vous étiez élève et vous fait renaître des moments plutôt désagréables dans votre esprit ? Comme vous le voyez, il n’y a pas échappatoire. La question à se poser serait plutôt  : « Comment rendre l’apprentissage du par cœur plus agréable, plus digeste ? »

Une des techniques pour rendre l’apprentissage du par cœur plus agréable sont les cartes mémoire ou flashcards en anglais. Voici une vidéo explicative ci-dessous.

 

 

 

 Fausse idée n°8 – On ne retient que ce que l’on a compris

Il est clair que nous oublions plus vite et systématiquement les savoirs que nous avons mémorisés sans les comprendre ! Plus nos connaissances sont revues et corrigées grâce à une série d’expériences, de vérifications, de réalisations et de réinvestissements, plus elles sont solides… cependant…il faut bien le reconnaître, nous sommes pourtant capables de retenir avec succès le mode de fonctionnement de quantités d‘objets dont nous ne comprenons pas le fonctionnement technique ( ordinateur, téléphone portable, appareil numérique )…

De même, nous connaissons de nombreux concepts sans en prendre la dimension et en découvrons la signification plus tard à la lumière d’autres connaissances ou d’expériences qui nous manquaient pour nous permettre de les comprendre… Il est donc excessif de dire qu’il faut comprendre pour apprendre…il est  souvent nécessaire de commencer par apprendre pour avoir la chance de comprendre …Il arrive même hélas que l’on apprenne sans jamais arriver à comprendre !

Chacun apprend bien différemment. Et selon le profil d’apprentissage de la personne, le besoin de sens et de compréhension sera plus ou moins fort. C’est surtout le cas pour les personnes ayant un profil de compréhension de type kinesthésique assez prononcé.

Permettez-moi de vous poser un question : « Que faisiez-vous le 11 septembre 2001, lorsque les 2 tours du World Trade Center se sont effondrées ? » Si vous n’étiez pas enfant à ce moment-là, j’imagine que vous vous souvenez de détails de cette journée, avec qui vous avez parlé, où vous étiez. Mais quel rapport me diriez-vous ?

Simplement pour vous montrer le rôle des émotions dans la mémorisation (et donc ce que l’on retient). Les 11 septembre 2001 était un moment de forte émotion et vos souvenirs se sont ancrés. En revanche, si je vous demande ce que vous avez retenu de votre journée la veille, le 10 septembre 2001, vous auriez bien du mal à me répondre quoique ce soit. C’est le vide.

Selon Alex Korb, docteur en neurosciences : «  Les émotions contribuent à cimenter les souvenirs dans notre cerveau à long terme. L’hippocampe est la structure cérébrale responsable de l’enregistrement de nouveaux souvenirs. Et il est intéressant de noter que l’hippocampe fait également partie intégrante des circuits émotionnels du cerveau: le système limbique. » [8]

 

« J’ai appris que les gens oublient ce que vous leur dites, ce que vous avez fait. Mais ils n’oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir. »

                Maya Angelou : essayiste et poète américaine

 

 Fausse idée n°9 – L’oubli est un problème

Quand on cherche à apprendre, l’oubli c’est « le problème, c’est l’ennemi de tout apprentissage » pense-t-on.

Pas si sûr.

Les scientifiques décrivent parfaitement le mécanisme qui permet à toute donnée nouvelle d’être mémorisée grâce à l’intervention de neurotransmetteurs qui marquent des assemblées de neurones d’une trace chimique presque indélébile ce qui permet d’espérer que toute information mémorisée l’est pour la vie ! Hélas ! L’oubli est inéluctable…et même salutaire ! Comment pourrait-on survivre en gardant en mémoire tous les événements d’une vie ?

Notre cerveau est obligé de choisir…Choisir c’est éliminer et donc reléguer au second plan certains savoirs devenus moins utiles au quotidien pour engranger d’autres informations plus récentes et utiles au moment présent. Pour garder en mémoire certains éléments indispensables , pour lutter contre l‘oubli il est nécessaire de garder trace des données à conserver ( notes, mots clés) et de répéter, réactiver, redire, faire et refaire sans cesse pour éviter la disparition dans l’oubli.Une consolation cependant : les souvenirs mémorisés puis oubliés reviennent plus rapidement en mémoire que d’autres.

L’oubli nous permet de nous concentrer. Cela évite que les images intrusives de la mémoire restent trop longtemps dans la conscience. Car ces pensées hors sujet  nous distraient : « Qu’est-ce que je vais faire pour le dîner ? Quand ai-je eu ma dernière dent nettoyée ? Quelle était cette drôle de phrase du film hier soir ? »

Elles sont un obstacle à une bonne mémorisation. Si nous voulons nous rappeler des idées et des images qui concernent un sujet précis (comme apprendre une leçon ou une série de vocabulaire) la faculté d’oubli est essentielle pour écarter de l’esprit toutes les images et les pensées parasites. [9]

Fausse idée n°10 – S’approprier un savoir c’est se montrer capable de le traduire dans un langage simple

De nombreuses connaissances dans les domaines les plus divers sont communiquées à travers un jargon plus ou moins complexe qu’il faut assimiler…et digérer ! Certains en apprennent les termes par cœur et deviennent capables de le parler correctement et parfois brillamment comme une langue étrangère. D’autres s’adonnent à des traductions. Ces dernières permettent une bonne appropriation des concepts véhiculés…mais nécessitent une excellente connaissance de la langue française pour choisir le mot exact et pertinent qui convient.Ce travail est souvent contrarié par une véritable carence dans les domaines du vocabulaire et de la grammaire.

En conséquence il est parfois préférable de ne pas tenter de traduire les jargons pour éviter les contre sens dus à la pauvreté de la langue de transfert. Pour faciliter cette appropriation il est donc nécessaire de s’employer à acquérir un vocabulaire étendu dés la première enfance et de connaître les règles de grammaire pour effectuer les traductions les plus rigoureuses.

Dossier et texte réalisés par Marie-Joseph CHALVIN psychologue et enseignante  et Jean-François MICHEL ( Auteur « les 7 profils d’apprentissage » Ed.Eyrolles 2005, 2013 et 2019 )

 

[1] Barbara Oakley « Learning to Learn: You, Too, Can Rewire Your Brain » The NY Times août 2017 https://www.nytimes.com/2017/08/04/education/edlife/learning-how-to-learn-barbara-oakley.html

[2] Mel Levin « À chacun sa façon d’apprendre » AdA –  Juin 2003 : https://www.amazon.fr/%C3%80-chacun-sa-fa%C3%A7on-dapprendre/dp/2895650896

[3]  Ryan M. Niemiec Psy.D.  Stress Is Good for You: Here’s Why Research shows a certain « stress mindset » and « strengths approach » are key. Psycholoytoday 11 juin 2019

[4] Carole Dweck and Mueller CM « Praise for intelligence can undermine children’s motivation and performance ». Juillet 1998 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9686450

[5]  Stephen Grosz « The Examined Life: How We Lose and Find » – Paperback – 2 Jan 2014  https://www.amazon.co.uk/Examined-Life-Lose-Find-Ourselves/dp/0099549034

[6] Richard Bailey Ph.D. « The Problem With Praise Praise is not always a good thing »- 01, 2014  Psychologytoday : https://www.psychologytoday.com/intl/blog/smart-moves/201411/the-problem-praise

[7] Haim Ginott https://en.wikipedia.org/wiki/Haim_Ginott

[8] Alex Korb Ph.D.  » 4 Observations on Memory and Emotion Psychology today » 30 juin 2015 https://www.psychologytoday.com/intl/blog/prefrontal-nudity/201506/4-observations-memory-and-emotion

[9] Robert N. Kraft, Ph.D., professeur de psychologie cognitive à l’université d’Otterbein University « In Praise of Forgetting. How not remembering can be helpful  » 28 janvier 2019 https://www.psychologytoday.com/ca/blog/defining-memories/201901/in-praise-forgetting

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