Qu’est-ce que la fatigue après l’école ? Quelles sont les solutions et les astuces simples pour combattre cette fatigue ? Comment travailler à la maison après une dure journée d’école ?
La fatigue, frein au travail de l’enfant
Cet état de fatigue « trois en un », qui est l’état habituel de l’élève, agit sur ses performances intellectuelles : moins d’éveil, d’attention, de possibilité de réfléchir, de se montrer curieux, de s’emparer de la connaissance, d’imaginer. Trop de fatigue, et l’esprit se vide, l’enfant se fait rêveur. A moins que le besoin de décharger ce trop-plein d’énergie ne soit tel qu’il gigote sur sa chaise, s’agite, dérange ses voisins et ne pense qu’à s’échapper. Il vit dans l’attente de la sonnerie qui met fin à sa journée d’école.
Le travail ne peut se faire dans la crispation mentale et physique. Un lâcher-prise est nécessaire pour ouvrir les sens de l’enfant à ce qu’il lit, à ce que dit l’enseignant, à ce qui est écrit au tableau. Mais ce lâcher-prise ne signifie pas laisser-aller, avachissement; il s’agit tout simplement dune attention souple et tonique.
Le corps se tient droit, la poitrine est ouverte, le geste de la main qui écrit est vif et fluide. Tout cela devient naturel à partir du moment où l’enfant apprend à écouter.
Attention
• Ne pas prolonger les séances de travail à la maison même si l’enfant est en difficulté, disons même surtout s’il est en difficulté.
• L’inciter à se détendre régulièrement grâce à des pauses. Il se lève, s’étire, fait quelques pas. Il bouge selon son envie, pendant quelques minutes, juste de quoi se vider d’un trop-plein d’énergie.
• Moduler les pauses en fonction de l’âge, des capacités à se concentrer. L’effort demandé doit être dosé. Le risque, si l’on n’y prend pas garde, étant d’atteindre le point de saturation qui pourrait se révéler point de non-retour.
L’enfant sombre dans la démotivation, abandonne. Et remonter la pente, se remotiver, demande beaucoup de temps et d’énergie. Une pause entre un exercice de mathématiques et l’apprentissage du subjonctif est donc des plus profitables. Courte, elle permet de décompresser tout en maintenant un bon niveau de tension nécessaire à 1 effort.
• Veiller à une bonne hygiène de vie, c’est-à-dire prêter une attention au sommeil et à l’alimentation de 1 enfant, et faire en sorte qu’il ait un minimum d’activités physiques. Une bonne santé facilite l’apprentissage. Elle permet d’utiliser ses capacités au mieux et, par là même, d’y trouver davantage de plaisir.
Les activités physiques essentielles à l’activité intellectuelle
II y a de bonnes raisons de faire du sport, de la danse ou encore du yoga. Tout d’abord, en période de croissance, ces activités musclent, développent l’agilité et la souplesse. Alliées à un bon régime alimentaire, elles assurent l’équilibre physique. Elles canalisent l’énergie, effacent les tensions, facilitant ainsi le sommeil.
Le blocage
Quand un enfant est envahi par l’émotion (« Je suis nul, jamais je n’y arriverai, je vais encore rater », etc.), il est dans l’impossibilité de travailler. Il surmonte le blocage à partir du moment où il se focalise sur sa respiration. Il ferme tes yeux et se concentre sur ses inspirations -son ventre se gonfle -, sur ses expirations – son ventre se dégonfle -, cela pendant deux minutes. Ce faisant, il se vide la tête des pensées négatives et oxygène son cerveau, qui retrouve alors les moyens de comprendre, de réfléchir ou de mémoriser.
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