Dernière modification de l’article le 13 juin 2016 par Admin

Au cœur de l’hiver, il convient de s’interroger sur ce « besoin de lumière » qui nous fait nous fait nous ruer sur les lampes de luminothérapie et autres simulateurs d’aube.

C’est au psychiatre Norman Rosenthal que l’on doit d’avoir établi le lien entre le manque de lumière et la dépression saisonnière (trouble affectif saisonnier – TAS) dans des travaux publiés en 1984. Cette dépression « transitoire » se manifeste principalement entre octobre et février, de façon plus importante dans les pays nordiques ; elle associe état dépressif, fatigue persistante et tendance au retrait, à l’isolement social…

En effet, la lumière, perçue par nos yeux, influe sur nos rythmes circadiens (température, régulations hormonales, alternance jour/nuit…) qui sont calés sur environ 24H. Or, notre horloge biologique interne n’étant pas « exacte », elle tient compte de facteurs extérieurs, comme la présence de la lumière. En hiver, ou lorsque l’on est trop souvent à l’intérieur, cette perception est perturbée.

Les lampes de luminothérapie produisent une lumière artificielle blanche, à large spectre, imitant celle du soleil. Pour être efficaces, leur puissance doit se situer entre 2500 et 10 000 lux (variable aussi selon la distance à laquelle on se place). Une exposition quotidienne de 30 mn à cette lumière dope la sérotonine (hormone de la « bonne humeur ») et recale la mélatonine (celle qui induit le sommeil).
La luminothérapie est également utilisée par les personnes ayant des troubles du sommeil, travaillant en horaires décalés, ou les voyageurs victimes du décalage horaire.

Il n’y a presque pas de contre-indications, puisque les rayons UV sont faibles ou filtrés, excepté pour les personnes ayant des maladies oculaires (cataracte, galucome, diabète) ou prenant des médicaments photosensibilisants. Toutefois l’avis de votre médecin reste recommandé dès que votre humeur change!
Les simulateurs d’aube, quant à eux, « miment » le coucher du soleil à votre endormissement (faisant remonter la mélatonine) et imitent son lever à votre réveil (activant cette fois le cortisol). renseignez-vous avant d’acquérir un appareil « sérieux » (dont le prix varie entre 150 et 500 €).


Le site de l’associaiton américaine de recherche en luminothérapie recense les fabricants affiliés à ses travaux : www.sltbr.org – rubrique « corporate members », dont vous pouvez ensuite rechercher les distributeurs en France sur internet.
Et n’oubliez pas qu’en hiver, marcher une heure dehors à l’heure du déjeuner reste un excellent moyen de recueillir la lumière (et de se dépenser!).
Lumineuses fêtes !

Texte: Laurence Roux-Fouillet –http://www.espaceducalme.com

Site Web : http://www.espaceducalme.com


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