Dernière modification de l’article le 6 mars 2016 par Admin

2012_01_12_tristesseAu travail, parmi nos amis et même dans sa famille, chacun peut repérer 2 catégories de personnes : ceux qui vont bien et ceux qui en ont « plein de dos ».

On pourrait se dire que ces derniers sont plus de travail, plus de contraintes à gérer. Or, ce n’est souvent, pas le cas. Si on observe plus attentivement « ceux qui en ont plein le dos », on peut observer certains éléments :
Ils se plaignent, ils souffrent et souvent on les entend dire : « tout ce que je fais pour les autres ! »

Ce peut être le collègue qui se plaint en permanence d’avoir trop de travail, de faire des heures supplémentaires. Mais c’est aussi la mère qui trouve que ces enfants lui prennent trop de temps et qui refusera qu’on l’aide. Cette même mère qui s’occupera, dans le même temps, de ses parents, qui ont besoin de faire leurs courses ou de réparer un appareil à la maison.

Ces personnes ont le syndrome du « il faut ». Peut être en êtes vous !!

Le syndrome du « il faut » est cette tendance à s’imposer des obligations qui ne vous reviennent pas obligatoirement.

Il faut être gentil,
Il faut aller voir ses parents,
Il faut sourire à cette personne, même si elle n’est pas sympathique.

Attention, toutes ces activités peuvent être agréables (et sont mêmes recommandées) si on ne le fait pas parce qu’ « il faut » mais parce qu’on en a envie.

Que s’est-il passé ?

Si on regarde le passé, on retrouve un discours parental marqué par des connotations, des sentiments d’obligation : « si tu es gentille, tu vas faire les courses pour maman », « si tu es gentil, tu obéis à ton instituteur ». Et de manière cachée, on poussera l’enfant à viser la perfection.

La difficulté vient du fait que le discours parental est vérité pour l’enfant. Et cette vérité est binaire : c’est bien ou c’est mal. C’est bien d’obéir à l’autorité donc, forcement, c’est mal de ne pas obéir.

On crée ainsi des obligations internes qui, à la base, n’était pas le but des parents.
Dans les situations qui surviendront, il y aura peut être un chef qui ne sera pas juste, mais il faudra lui obéir, car « c’est bien, d’obéir ». De ce fait, soit on obéit (car il faut obéir) et on ne se sent pas bien, soit on n’obéit pas (car ce n’est pas une bonne idée) et on ne se sent pas bien non plus.

Là, où va s’instaurer la colère, c’est quand le collègue ne fonctionnera pas de la même manière. Il n’obéira pas à « il faut » mais donnera son avis ou refusera de faire une tâche si elle n’est pas justifiée. Colère qui sera encore plus importante quand ce sera lui qui aura la promotion et pas vous : « après tout ce que vous avez fait ! »
Si à l’origine, le but est de bien faire, d’atteindre la perfection, on perd l’énergie, son estime de soi et du coup on perd en efficacité. Je suis une bonne mère, je dois donc faire les courses, je dois bien faire mon travail, je dois être attentif à mon conjoint, à mes parents. Le risque est l’épuisement, c’est le sentiment d’échec et si l’on atteint un certain seuil : la dépression.

Quoi faire pour éviter la grande fatigue ?

Quelques principes simples sont très efficaces.
Peut être vous direz vous que c’est facile à dire, mais que ce n’est pas possible. Si, c’est possible, ça ne dépend que de vous ! Non pas, quand « il faudra » le faire mais quand vous en aurez vraiment envie.

1. Mettez vous au balcon : regardez ce que vous avez fait avec un regard distancié, comme si ce que vous regardez a été fait par une autre personne que vous. Regardez ce que vous pouvez améliorer avec bienveillance, donnez vous des conseils et aussi et surtout félicitez vous. Donnez-vous autant de points positifs que de choses à améliorer. Par exemple, je n’ai pas eu le temps de faire les courses, on mangera des pâtes mais par contre, j’ai pris du temps avec mon fils et j’ l’ai aidé pour son exercice de français.

2. Vérifiez les exigences de ceux qui vous entourent. Observez à quel point les gens attendent moins de vous que ce que vous pensez.

3. Arrêtez de jouer les martyrs. Là, où vous avez des difficultés, demandez de l’aide.

4. Accordez vous des journées libres : pas de lessives, pas de repas à faire, pas de courses, et faites vous plaisir : un sport, un ciné, un livre…. Ce sera l’occasion à votre conjoint et à vos enfants de montrer leurs compétences culinaires (même si les pâtes sont un peu trop cuites et la casserole mal lavée au départ, et bien, ce n’est pas grave).

Si vous développez chez vous ces quelques démarches, vous serez moins frustrés, vous agacerez moins vos proches et vous aurez beaucoup moins mal au dos (ou à la tête) !!

Et si vous vous dites que ce n’est pas possible, relisez la page 🙂

 

Dossier: Christelle BLAS

Christelle
BLAS


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