Dernière modification de l’article le 2 juin 2016 par Admin

Une enquête récemment publiée par l’INSEE a révélé que 9 % environ de la population âgée de 18 à 65 ans.

Une enquête récemment publiée par l’INSEE a révélé que 9 % environ de la population âgée de 18 à 65 ans qui a été scolarisée en français ne maîtrise pas le socle des compétences de base, dont la lecture et l’écriture. Une part importante de nos concitoyens comprend difficilement un texte simple et court de la vie quotidienne, un document administratif, un article de journal ou même un plan.


L’illettrisme est un frein pour tous les actes de la vie quotidienne ; il rend plus difficile l’accès à un emploi durable et handicape l’insertion sociale de ceux qui y sont confrontés.
La lutte contre l’illettrisme constitue donc un enjeu majeur. L’action menée par le Gouvernement est mise en œuvre, notamment, par l’intermédiaire de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) qui réunit tous les départements ministériels concernés mais aussi, depuis septembre 2005, les réseaux des collectivités territoriales et le monde économique.
Cette agence a été chargée d’établir les référentiels de la lutte contre l’illettrisme et de poursuive son action pour une meilleure connaissance des phénomènes d’illettrisme afin de valoriser les bonnes pratiques et de mettre en œuvre une politique de prévention et de traitement proche du terrain, notamment par l’élaboration de plans régionaux de lutte contre l’illettrisme. Huit nouveaux plans s’ajouteront avant la fin de l’année aux quatre déjà signés. L’objectif poursuivi est de couvrir rapidement la totalité du territoire national.


Le Gouvernement se propose, en 2006, de particulièrement utiliser les vecteurs suivants pour lutter contre l’illettrisme :
la promotion de l’offre de formation, en direction des particuliers, des structures chargées de l’accueil et de l’orientation ainsi que des entreprises ;
la mobilisation des services publics de proximité ; l’encouragement de la formation des salariés.
Enfin, les programmes familiaux permettant de réintroduire l’écrit et la lecture au sein des familles en situation de difficulté, mis en œuvre dès la rentrée scolaire 2004, seront poursuivis et articulés avec les dispositifs de réussite éducative prévus par le plan de cohésion sociale.

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