Dernière modification de l’article le 19 octobre 2016 par Admin

GF_2011_04_21_intelligence_Qu’est-ce que la fatigue après l’école ? Quelles sont les solutions et les astuces simples pour combattre cette fatigue ? Comment travailler à la maison après une dure journée d’école ?

La fatigue, frein au travail de l’enfant

Cet état de fatigue « trois en un », qui est l’état habituel de l’élève, agit sur ses performances intellectuelles : moins d’éveil, d’attention, de possibilité de réfléchir, de se montrer curieux, de s’emparer de la connaissance, d’imaginer. Trop de fatigue, et l’esprit se vide, l’enfant se fait rêveur. A moins que le besoin de décharger ce trop-plein d’énergie ne soit tel qu’il gigote sur sa chaise, s’agite, dérange ses voisins et ne pense qu’à s’échapper. Il vit dans l’attente de la sonnerie qui met fin à sa journée d’école.

Le travail ne peut se faire dans la crispation mentale et physique. Un lâcher-prise est nécessaire pour ouvrir les sens de l’enfant à ce qu’il lit, à ce que dit l’enseignant, à ce qui est écrit au tableau. Mais ce lâcher-prise ne signifie pas laisser-aller, avachissement; il s’agit tout simplement dune attention souple et tonique.

Le corps se tient droit, la poitrine est ouverte, le geste de la main qui écrit est vif et fluide. Tout cela devient naturel à partir du moment où l’enfant apprend à écouter.

Attention

• Ne pas prolonger les séances de travail à la maison même si l’enfant est en difficulté, disons même surtout s’il est en difficulté.

• L’inciter à se détendre régulièrement grâce à des pauses. Il se lève, s’étire, fait quelques pas. Il bouge selon son envie, pendant quelques minutes, juste de quoi se vider d’un trop-plein d’énergie.

• Moduler les pauses en fonction de l’âge, des capacités à se concentrer. L’effort demandé doit être dosé. Le risque, si l’on n’y prend pas garde, étant d’atteindre le point de saturation qui pourrait se révéler point de non-retour.

L’enfant sombre dans la démotivation, abandonne. Et remonter la pente, se remotiver, demande beaucoup de temps et d’énergie. Une pause entre un exercice de mathématiques et l’apprentissage du subjonctif est donc des plus profitables. Courte, elle permet de décompresser tout en maintenant un bon niveau de tension nécessaire à 1 effort.

• Veiller à une bonne hygiène de vie, c’est-à-dire prêter une attention au sommeil et à l’alimentation de 1 enfant, et faire en sorte qu’il ait un minimum d’activités physiques. Une bonne santé facilite l’apprentissage. Elle permet d’utiliser ses capacités au mieux et, par là même, d’y trouver davantage de plaisir.

Les activités physiques essentielles à l’activité intellectuelle

II y a de bonnes raisons de faire du sport, de la danse ou encore du yoga. Tout d’abord, en période de croissance, ces activités musclent, développent l’agilité et la souplesse. Alliées à un bon régime alimentaire, elles assurent l’équilibre physique. Elles canalisent l’énergie, effacent les tensions, facilitant ainsi le sommeil.

Le blocage

Quand un enfant est envahi par l’émotion (« Je suis nul, jamais je n’y arriverai, je vais encore rater », etc.), il est dans l’impossibilité de travailler. Il surmonte le blocage à partir du moment où il se focalise sur sa respiration. Il ferme tes yeux et se concentre sur ses inspirations -son ventre se gonfle -, sur ses expirations – son ventre se dégonfle -, cela pendant deux minutes. Ce faisant, il se vide la tête des pensées négatives et oxygène son cerveau, qui retrouve alors les moyens de comprendre, de réfléchir ou de mémoriser.

 

Alain Sotto est un psychopédagogue, spécialisé en neuro pédagogie et en psychologie de la connaissance. Alain Sotto, reçoit, depuis plus de 20 ans, des enfants et des adultes en difficultés d’apprentissage.
Il participe à des programmes de formation pour enseignants et accompagne des étudiants et des professionnels dans la réalisation de leurs projets. Il a fondé en 1989 l’Association de Recherches en Neuropédagogie (ARN) et anime le site www.cancres.com.

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2 Commentaires

  1. Hello la famille j’ai 19 ans et je suis en première année d’architecture d’intérieur . J’ai eu un bac scientifique et sincèrement ma dernière année de lycée a été la plus compliquée ,la plus douloureuse et la plus traumatisante que j’ai pu vivre depuis que j’ai commencé l’école . Actuellement je suis en première année et on ne fait que dessiner, je ne sais pas si c’est parce que je suis pas encore dans les notions de l’archi pure, mais je trouve mes cours ennuyeux et lorsque je me dis qu’il va falloir encore que je fasse ça pendant 5 ans j’en ai des maux de cœur . Je suis fatigué de l’école, j’ai la souffrance de la série scientifique du lycée qui me tourmente. Je pourais me plonger dans les sciences mais pas comme avant actuellement les sciences me manques mais la souffrance. pas du tout . J’ai déjà envie de travailler, d’avoir mon argent de me mettre à fond dans mon job et mes projets, de faire ce que je veux le samedi soir de me marié, d’avoir des enfants, être heureuse. Je pense à suivre une formation en ligne ,j’en suis pas encore sûre mais,ce que je sais c’est que je peux plus j’en ai marre l’école j’en ai marre…le rythme d’etude de décourage et voir toutes ces années encore loin…sincèrement j’en ai plus la force pour me battre pour ça.

    • Bonjour,

      on ne fait que dessiner, je ne sais pas si c’est parce que je suis pas encore dans les notions de l’archi pure, mais je trouve mes cours ennuyeux et lorsque je me dis qu’il va falloir encore que je fasse ça pendant 5 ans j’en ai des maux de cœur

      Il me semble que vous vous êtes trompé d’école qui n’est pas faite pour vous. Demandez aux enseignants si le fait de dessiner va encore durer longtemps.
      Sinon, le seule moyen que je vois et de tenter une autre école ou une autre orientation.
      Il est vrai qu’à votre stade (et c’est valable pour tous les jeunes de votre âge) il est difficile de tomber du premier coup sur la bonne orientation. C’est en essayant différente activité, différent métier que l’on peut se rendre compte et faire un choix.

      Pour cela, la bonne stratégie est de faire plusieurs stage d’activité. C’est ce que j’avais conseiller à ma nièce lorsqu’elle est sortie du lycée son bac en poche. Elle voulait faire infirmière, mais avait des doutes. Un stage de découverte dans une clinique lui a montré ce qu’est vraiment ce métier. Elle s’est rendu compte qu’elle n’était pas du tout faite pour cela. Après différents essais et stages elle s’est découverte une vocation dans les RH. Elle a pu faire un master en alternance et va être embauché ensuite en CDI.

      Bien sûr c’est que quête, et cela prend un peu de temps, mais l’investissement en vaut le coup.

      En vous souhaitant une bonne journée

      Jean-François

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